Rim Lariani - Le Manifeste

Ce manifeste a été rédigé le 21/08/2021.

ode à l'unicité..

Au moment où j’écris ces mots, nous sommes 7 874 966 000 personnes à vivre sur la planète Terre.

On a tendance à l’oublier, mais chacune de ces personnes, dont nous faisons partie toi et moi, est unique, quel que soit son vécu, son origine ou son statut social. Aujourd’hui, cette unicité n’est pas liée à qui nous sommes mais plutôt à qui nous décidons d’être.

Je m’appelle Rim. J’ai 34 ans et je crois avoir passé 33 ans de ma vie à être celle que les autres veulent que je sois, croyant que je n’avais pas d’autres choix. Et pourtant…

 

Quand on voit le jour, on a déjà un nom, des parents, éventuellement une religion et notre vie démarre dans des conditions que nous n’avons pas forcément choisi. Selon l’impact et l’influence que peuvent avoir nos proches ou la société sur nous, on suit des règles qui nous sont imposées, parfois aveuglement sans se questionner sur l’existence d’autres chemins, par lâcheté, habitude, peur ou loyauté.

C’était bien mon cas. J’ai été biberonnée à la peur. J’avais peur de tout et surtout de « l’étranger ». Je pense, d’ailleurs, n’avoir jamais aimé l’humain, car tout ce qui n’était pas moi (ou comme moi), m’était étranger. Cette peur installait des barrières entre moi et le reste du monde. J’ai grandi en étant associable et introverti. Cela ne m’aidait pas du tout à construire des liens avec les autres.

Le cycle « normal » de la vie fait qu’après l’enfance, on passe par une phase critique : l’adolescence. Cette période où l’on se forge un caractère avant d’entamer la vie d’adulte et de faire face à toutes ces injonctions « par défaut » de gens bien dans leurs baskets : le (long) cursus universitaire, le poste (de rêve), la vie routinière de couple avec enfants et l’attente interminable du vendredi soir et des vacances scolaires pour « respirer ».

J’ai toujours été la jeune fille modèle qui appliquait à la lettre tout ce qu’on lui dictait. J’avais pour seul objectif que les autres soient contents de moi peu importe combien mes actions s’éloignaient de mes réelles convictions. Cette image « parfaite » que je renvoyais était en duel permanent avec l’autre facette de moi, celle qui aspirait à une autre vie, celle qui avait soif de liberté et qui voulait partir ailleurs. D’ailleurs, le sentiment de « déracinement » était toujours présent en moi.

Les croyances sont parfois tellement fortes qu’on oublie qu’une autre alternative est impossible. Les jours passent. Le temps file sans qu’on puisse le saisir. On en devient même esclave. La routine prend le dessus et on avance parfois dans la souffrance ou dans l’obligation (parce qu’il le faut) sans aucune pointe de plaisir ou de surprise dans notre quotidien. Rêver, on ne sait même pas qu’on y a droit. Changer de vie ? Se questionner sur ses aspirations profondes ? Même pas en (rêve) !

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été dans la lune, complètement déconnectée de la réalité et vivant en solitaire dans une jolie bulle que je m’étais construite. Quand il m’arrivait d’en sortir, j’avais du mal à trouver ma place. On jugeait mon univers atypique ou on se moquait de moi. Cela ne m’a jamais empêchée de continuer à rêver tellement fort, même de choses impossibles à avoir.
C’est comme ça que le 6 octobre 2011, j’ai pris mon envol. J’ai quitté mes racines et mon cocon confortable, mais ô combien étouffant, pour commencer à construire la vie que je voulais.

Puis vint l’âge adulte, quand le quotidien se durcit et qu’on a des obligations familiales ou professionnelles. On ne prend plus le temps de se questionner sur qui on veut être, ce qu’on veut transmettre, ce qui nous stimule en vrai et peut rendre notre vie meilleure. On se transforme inconsciemment en des machines. Tout est duplication et gestes répétitifs, sans essence. On ne se permet plus de rêver (encore une fois). On ne fait pas appel à sa créativité et on n’écoute pas son intuition. Faut-il déjà savoir qu’on en a une et qu’il est fortement recommandé de l’écouter ? On passe à côté de la vie, la vraie et on finit par se rendre compte qu’on fait fausse route. Quand il est malheureusement déjà trop tard.

Le chemin pour réaliser mon rêve de liberté et d’alignement était semé d’embûches. J’étais en lutte continue pour ne plus être sous l’emprise de la peur et de la vie « par défaut ». Le fait d’être étrangère, sans famille, dans un pays qui n’était pas le mien ne m’a pas facilité la tâche. Je naviguais entre l’instabilité que je vivais dans ma terre d’accueil et la peur de revenir « physiquement » à une vie que je ne voulais plus. La lutte a duré 7 ans. J’ai mis 7 ans pour trouver enfin l’équilibre.

Faut-il un déclic pour changer de vie ?

C’est la question que je me suis posée il y a quelques mois et j’avoue que j’aurais aimé m’y prendre plus tôt avant d’être celle que je suis aujourd’hui, celle que j’ai toujours été au fond, sans oser l’être pleinement.

Si je fais le constat, je dirai que je mène aujourd’hui la vie dont je rêvais il y a 20 ans. Cette vie a, néanmoins, un prix et j’ai dû le payer cher.

Je ne sais plus à quel moment j’ai voulu arrêter le train (de mon ancienne vie) en marche. Je ne sais pas, d’ailleurs, si cela a une date précise. Je dirai que cela a coïncidé à peu près à la période où j’ai « osé » me lancer à mon compte, entre autres. J’ai dit stop au moment où les choses ont débordé entre burnout et maladie. Ça devenait « trop » pour moi. La vraie moi criait qu’elle voulait sortir de sa cage et s’exprimer enfin.

Alors que pendant des années, je n’osais pas honorer ma singularité et avancer vers ce que je voulais profondément, mon corps lui, commençait à m’envoyer des signaux que je n’écoutais pas. Cela a commencé par des dérèglements hormonaux, puis des douleurs articulaires. En quelques années, cela s’est transformé en deux maladies chroniques incurables et une obésité morbide qui ont transformé mon quotidien en un véritable enfer.

Ma santé et mon bien-être corporel ont été sacrifiés. Je n’ai pas pu contrôler cela. J’ai mis du temps pour l’accepter et aujourd’hui, je ne culpabilise plus. Je m’en sors plus forte avec un mental d’acier qui a été ma plus grande arme alors que physiquement, j’étais plus qu’en souffrance.

Cela a eu l’avantage de me pousser encore plus à dessiner ma vie et mon métier actuel. Peu importe le prix et les efforts que je dois faire pour y arriver.

Sur le chemin, j’ai questionné mon corps et j’ai fini par renouer avec et par en tomber enfin amoureuse. J’ai rencontré les blessures émotionnelles et débloqué beaucoup d’interrogations qui restaient sans réponse. J’ai aussi découvert le merveilleux outil qu’est le Humain Design et qui a chamboulé mon quotidien de femme et d’entrepreneure.

La quête du bonheur continue. La guérison n’est jamais totale et j’ai encore du chemin à faire vers l’alignement pérenne.

J'ai trouvé ma mission de vie

Merci à mon corps et à ces messages qu’il n’a pas cessé de m’envoyer. Dans ma quête de guérison, j’ai trouvé la réponse à une autre quête inconsciente, celle liée à la mission que je suis venue effectuer parmi les 8 milliards d’êtres humains sur terre.
Grâce à mon corps, je connais plus que jamais ma mission en tant qu’entrepreneure.

C’est suite aux épreuves, à la douleur intense et à ma résistance à la vie « bien rangée » que j’ai envie d’impacter aujourd’hui.

Il y a quelque chose qui bouillonne à l’intérieur de moi et qui place l’humain au centre de tout ce que j’entreprends.

Tout est devenu d’une clarté déconcertante. Je me sens enfin à ma place et je veux changer des vies. Oui, je viens vraiment de l’écrire : changer des vies.

Je me sens guidée vers ceux qui ont peur, qui n’osent pas être pleinement eux-mêmes ou qui ne savent pas comment exploiter ce qu’il y a de plus fort et unique en eux au service d’une vie à leur hauteur.

J’ai envie de les aider à raconter la plus honorable des histoires : la leur et à créer le plus beau des liens avec ceux à qui se destine leur mission. Je veux les aider à exploiter leur puissance intérieure afin d’atteindre ce sentiment de plénitude et d’alignement dans leur vie personnelle et professionnelle. Grâce à une introspection guidée, je veux les aider à incarner qui ils sont au quotidien et vivre librement la vie qu’ils méritent.

Aujourd'hui, je crois dur comme fer que...

La peur est la meilleure des alliées.

Nous sommes maîtres de tout.

et surtout que…

Tout est possible.

à condition de s’écouter au maximum et de se donner les moyens tout en se respectant.

Alors, prêt(e) à explorer ce qu’il y a de plus vrai en toi et à écrire le meilleur des chapitres ?

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